De l'importance de cultiver son réseau...

Un réseau solide, c'est primordial. Il faut en prendre soin et l'étoffer régulièrement.
Alors toute occasion est bonne à prendre pour saluer les têtes connues, mais aussi pour rencontrer de nouvelles structures, et pourquoi pas d'éventuels futurs partenaires...

En parallèle à mes visites au Salon de l'Entrepreneur ou aux Trophées de l'Innovation, je participe aux petits déjeuners d'entrepreneurs "buzz In ESS". 

J'y croise de nombreux porteurs de projets, bien loin des clichés trop souvent liés à l'ESS :
- peu d'associations subventionnées, et beaucoup de SCOP ou de jeunes entrepreneurs accompagnés par l'Ouvre-Boites 44
- des domaines d'interventions très variés, de la société de nettoyage au négociant en vin, en passant par une graphiste/scénographe
- tous se réclament des valeurs de l'ESS, mais ne l'affichent pas forcément comme un "argument marketing". C'est un choix citoyen avant tout
- personne ne s'excuse de chercher à gagner correctement sa vie !

Ces éléments peuvent paraître anodins mais prouvent selon moi que la sphère ESS évolue et se défait des complexes qui pouvaient la plomber ou la maintenir dans une pure utopie.

Point commun chez tous les participants également : la bienveillance a priori. C'est suffisamment rare pour être précisé.

L'innovation sociale, qu'est-ce-que c'est?

Lors de ma participation à "Agir ensemble, partageons l'innovation sociale" à Angers le 8 octobre dernier, j'ai été surprise de découvrir un programme et des stands dédiés exclusivement aux questions de la vieillesse, du handicap et de l'exclusion... (Au demeurant, les conférences étaient intéressantes, je n'ai pas perdu ma journée !).

Tout le monde ne partage-t-il pas la même définition de l'innovation sociale?

Terminologie "à la mode" dans la presse et les réseaux ces derniers mois, l'innovation sociale recouvre de nombreuses réalités qui ne sont pas clairement définies. Je constate de plus en plus fréquemment que deux visions principales s'opposent :

Il y a ceux qui entendent "social" au sens de "lien social", faisant écho à la sphère de l'éducation, la vieillesse, la précarité, les discriminations...

Et il y a ceux, dont je fais partie, qui s'inspirent du concept anglosaxon "social innovation", et entendent "social" au sens de "sociétal", renvoyant aux problématiques de société en général, et incluant certes l'emploi, le vieillissement, la petite enfance, le logement, la santé, la cohésion sociale, mais aussi l'environnement ou la culture...

Plutôt que :

" l’innovation sociale a pour but d’élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux mal ou peu satisfaits : emploi, vieillissement, petite enfance, logement, santé, cohésion sociale…"

je proposerait une nouvelle version :

" l’innovation sociale a pour but d’élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociétaux mal ou peu satisfaits : emploi, vieillissement, petite enfance, logement, santé, cohésion sociale, environnement, culture…"

Le débat reste ouvert !

PS : En réfléchissant sur la question, je viens de tomber à l'instant sur ce billet très intéressant, qui creuse intelligemment la question : voir ici.

L'économie circulaire en quelques images

The Guardian a publié il y a quelques mois ce dossier illustré très parlant, chiffres à l'appui, afin de mettre en avant les subtilités de fonctionnement de l'économie circulaire.
Entreprise, collectivité, association, particulier... chacun peut se projeter à sa manière.
Promis, je travaille bientôt à la traduction française !
(merci au site Wiithaa, par le biais duquel j'ai découvert ces schémas particulièrement didactiques)

Voici le dossier en détail :

Responsable du pôle de création d'une ressourcerie... tout un programme !

        En 2008, je me joins à l'équipe de Sandrine Cornet, qui est en train d'implanter la première ressourcerie du territoire nantais, Ecorev. Pendant 5 ans, je prends en charge avec passion la valorisation du principe de réemploi d'objets par la création sous toutes ses formes : je construis, développe et coordonne un pôle de création qui permet de rendre visible et attractif le travail environnemental et social de l'association.
Un mot d'ordre : faire avec les moyens du bord... Et être polyvalent !

dans l'atelier

Les missions sont nombreuses :

Conception/réalisation à partir de matière de réemploi :
- de séries d'objets estampillés "Ecorev"
- de créations sur mesure à destination de structures soucieuses de valoriser leurs "déchets"
- de scénographies événementielles ou marchandes
- d'événements valorisant le réemploi et la création responsable

avec W. Flaherty
sur l'événement "l'Appart de DD"

Construction, coordination, animation :
-  de modules de sensibilisation à la création éco-responsable (débutants)
- d'ateliers créatifs grand public (adultes)
- de workshops "création & réemploi" à destination d'étudiants en arts appliqués
- d'un réseau de partenaires locaux et de professionnels de la création responsable

Un travail à la fois sur le fond et sur la forme, les mains dans la matière et la tête dans les constructions de projets.